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Journée à Athènes le 10 février 2018 sur le thème :
Signes de souffrance précoce chez le bébé et l´adolescent
Article écrit par Hélène LAZARATOU, Professeur Associée de Psychiatrie Infantile, Université d’Athènes
Il y a moins d’un siècle, en 1943, L.Kanner publiait son ouvrage « Perturbations autistiques du contact affectif » (1) où il décrivait la présentation clinique typique de ce trouble.
En même temps, il notait que dans la famille des enfants autistes, « très peu des parents étaient vraiment chaleureux ».
Cette observation a été reprise et élaborée par B. Bettelheim dans son ouvrage « La forteresse vide » (2) et c’est, en partie, en se fondant sur cette hypothèse qu’il n’a pas favorisé l’implication des parents dans le processus thérapeutique.
Les psychanalystes qui ont adhéré à cette théorie, ont proposé que l’autisme soit le résultat du mépris de la part des parents face à leurs enfants ou de leur manque de disponibilité envers leurs besoins émotionnels.
Une année plus tard, en 1944, Hans Asperger décrivait, quant à lui, les « Troubles de la personnalité chez les enfants avec des talents spéciaux » (3). C’est seulement en 1981, que Lorna Wing , en reprenant ces cas, les a considérés comme représentatifs d’un groupe de patients autistes intelligents, dits aujourd’hui « autistes de haut niveau » (4).